الفكر الراقي
عضو ماسي
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بحث حول اطفال الشارع باللغة الفرنسية
Les enfants de la rue
Qui sont-ils ?
Le terme « enfants de la rue » désigne les enfants qui vivent ou travaillent dans la rue. Certains de ces enfants habitent avec leur famille, laquelle vit également dans la rue. D'autres, vivent et travaillent dans la rue, mais ne vivent plus avec leur famille. Ce terme regroupe aussi les travailleurs juvéniles, les enfants victimes d’abus sexuels et les enfants touchés par la guerre, qui peuvent aussi être forcés à vivre ou à travailler dans la rue. La relation qu’entretiennent les enfants avec la rue est variable. Certains vivent et travaillent dans la rue avec leur famille. D’autres passent la nuit chez leurs parents, mais travaillent de manière autonome pendant la journée. D’autres encore conservent des liens avec leur famille, mais doivent passer la plus grande partie de leur temps dans la rue et ne dorment avec leur famille qu’une nuit de temps à autre. D’autres encore dorment et travaillent toujours dans les rues des grandes villes, sans aucun contact familial. Souvent, ces jeunes ont quitté la maison pour échapper à des abus. Ils couchent dans des bâtiments abandonnés, sous des ponts, sur le pas des portes ou dans des parcs publics.
Combien sont-ils ?
Le nombre total d’enfants qui vivent et travaillent dans les rues des villes du monde entier dépasse certainement les 100 millions, nombre qui augmente chaque jour. Environ 40 % de ces enfants sont des sans-abri. Ils doivent assurer leur propre subsistance et, parfois, celle de leur famille, également sans-abri. Les autres, soit environ 60 %, travaillent dans la rue pour soutenir leur famille, mais ils ont une maison où ils peuvent retourner.
Ces jeunes sont âgés de trois à dix-huit ans. Ils demeurent pour la plupart dans des pays en développement. La plupart des enfants de la rue sont des garçons, mais le nombre de filles tend à augmenter.
Pourquoi sont-ils dans la rue ?
Les enfants et les jeunes adoptent le mode de vie de la rue pour différentes raisons : la guerre, la pauvreté, l’urbanisation, l’instabilité politique, les catastrophes naturelles, la désintégration des familles, le sida, la révolte contre leurs parents, l’insuffisance des revenus et la violence, qu’elle soit physique, émotionnelle ou sexuelle. Les enfants qui vivent et travaillent dans la rue sont souvent victimes de violence, d’abus sexuels et de violation des droits de la personne; ils sont négligés et parfois toxicomanes. Par exemple, partout dans le monde, des enfants de la rue sont victimes de violence, parfois tués, par des policiers, d’autres représentants de l’autorité ou des individus censés les protéger. Ceux qui ont conservé certains liens familiaux passent leur vie dans la rue à vendre des babioles, à cirer des souliers, à mendier, à travailler avec leur famille ou à laver des voitures pour augmenter les revenus de leurs parents. La plupart de ces enfants abandonnent l’école avant la cinquième année. Souvent, ceux qui n’ont pas de contacts familiaux se créent souvent une sécurité et reforment une famille avec d’autres enfants. Ils tentent de gagner leur vie en vendant de petits objets ou en effectuant des travaux manuels. Lorsqu’ils n’ont pas d’autre choix, les enfants, qu’ils entretiennent ou non des liens avec leur famille, assureront leur survie en commettant de menus larcins ou en se tournant vers la prostitution. Les enfants de la rue se prostituent parce qu’ils ont besoin d’argent, qu’ils cherchent l’attention qu’ils ne reçoivent pas ailleurs, ou parce que leur famille ou leurs relations familiales les y forcent. Ces enfants sont extrêmement vulnérables aux maladies sexuellement transmissibles, y compris au VIH/sida. Ls enfants prostitués sont principalement des filles, mais il y a aussi des garçons. Près de 90 % des enfants de la rue consomment des substances psychothropes, notamment des médicaments, de l’alcool, des cigarettes, de l’héroïne, du cannabis et des produits industriels facilement accessibles, comme de la colle à chaussures et du diluant pour peintures. Les puissantes émanations de ces inhalants peu coûteux et faciles d’accès affectent la partie du cerveau qui supprime la sensation de faim, de froid et de solitude. Les narcotiques à base de solvants leur permettent d’échapper à la réalité. Toutefois, ces brefs moments d’euphorie ont des répercussions psychologiques et physiques sérieuses pour les enfants : hallucinations, œdème pulmonaire (accumulation liquidienne et enflure des poumons), insuffisance rénale, dommages irréversibles au cerveau et, dans certains cas, mort subite.
Comment pouvons-nous les aider ?
Les jeunes d’aujourd’hui forment la plus importante génération à atteindre l’âge adulte. D’ici 2025, six citadins sur dix auront moins de dix-huit ans. Ignorer les droits des enfants de la rue met en danger le développement humain partout dans le monde.
Les enfants de la rue méritent le respect. Ils sont des membres à part entière de la société. Certains enfants de la rue gèrent des entreprises florissantes qui leur permettent de survivre et de soutenir leur famille et d’autres enfants. Nous devons entendre leurs voix, écouter leurs histoires et en tirer des leçons. Il faut reconnaître que ces enfants et ces jeunes sont remplis d’imagination, de désirs et d’espoirs et qu’ils doivent prendre part aux décisions qui influeront sur leur vie.
Il importe pour eux de recevoir du counselling et de l’information, d’avoir accès aux connaissances et à des compétences, et de pouvoir compter sur une communauté qui les protégera des dangers et les aidera à quitter le monde de la rue et à reprendre le contrôle de leur avenir. Il faut également leur fournir un meilleur accès aux services de santé et de sécurité — soins médicaux, aide juridique et nourriture — ainsi que de la formation pour qu’ils découvrent des moyens plus sûrs et plus profitables de gagner de l’argent.
Ces enfants ne sont pas seulement des victimes : ce sont des survivants. Très souvent, ils font preuve d’une résistance extraordinaire en situation d’adversité ou lorsqu’ils doivent surmonter des difficultés. Ils ont développé des mécanismes d’adaptation pour prendre soin d’eux-mêmes, de leur famille et de leurs amis. Ces enfants participent activement à la vie familiale, professionnelle et communautaire.
Toutefois, si leurs droits ne sont pas davantage favorisés et protégés et qu’on ne leur offre pas plus de possibilités, nombre de ces enfants risquent d’être marginalisés tout au long de leur vie, de l’enfance à l’âge adulte.
Les enfants de la rue
Qui sont-ils ?
Le terme « enfants de la rue » désigne les enfants qui vivent ou travaillent dans la rue. Certains de ces enfants habitent avec leur famille, laquelle vit également dans la rue. D'autres, vivent et travaillent dans la rue, mais ne vivent plus avec leur famille. Ce terme regroupe aussi les travailleurs juvéniles, les enfants victimes d’abus sexuels et les enfants touchés par la guerre, qui peuvent aussi être forcés à vivre ou à travailler dans la rue. La relation qu’entretiennent les enfants avec la rue est variable. Certains vivent et travaillent dans la rue avec leur famille. D’autres passent la nuit chez leurs parents, mais travaillent de manière autonome pendant la journée. D’autres encore conservent des liens avec leur famille, mais doivent passer la plus grande partie de leur temps dans la rue et ne dorment avec leur famille qu’une nuit de temps à autre. D’autres encore dorment et travaillent toujours dans les rues des grandes villes, sans aucun contact familial. Souvent, ces jeunes ont quitté la maison pour échapper à des abus. Ils couchent dans des bâtiments abandonnés, sous des ponts, sur le pas des portes ou dans des parcs publics.
Combien sont-ils ?
Le nombre total d’enfants qui vivent et travaillent dans les rues des villes du monde entier dépasse certainement les 100 millions, nombre qui augmente chaque jour. Environ 40 % de ces enfants sont des sans-abri. Ils doivent assurer leur propre subsistance et, parfois, celle de leur famille, également sans-abri. Les autres, soit environ 60 %, travaillent dans la rue pour soutenir leur famille, mais ils ont une maison où ils peuvent retourner.
Ces jeunes sont âgés de trois à dix-huit ans. Ils demeurent pour la plupart dans des pays en développement. La plupart des enfants de la rue sont des garçons, mais le nombre de filles tend à augmenter.
Pourquoi sont-ils dans la rue ?
Les enfants et les jeunes adoptent le mode de vie de la rue pour différentes raisons : la guerre, la pauvreté, l’urbanisation, l’instabilité politique, les catastrophes naturelles, la désintégration des familles, le sida, la révolte contre leurs parents, l’insuffisance des revenus et la violence, qu’elle soit physique, émotionnelle ou sexuelle. Les enfants qui vivent et travaillent dans la rue sont souvent victimes de violence, d’abus sexuels et de violation des droits de la personne; ils sont négligés et parfois toxicomanes. Par exemple, partout dans le monde, des enfants de la rue sont victimes de violence, parfois tués, par des policiers, d’autres représentants de l’autorité ou des individus censés les protéger. Ceux qui ont conservé certains liens familiaux passent leur vie dans la rue à vendre des babioles, à cirer des souliers, à mendier, à travailler avec leur famille ou à laver des voitures pour augmenter les revenus de leurs parents. La plupart de ces enfants abandonnent l’école avant la cinquième année. Souvent, ceux qui n’ont pas de contacts familiaux se créent souvent une sécurité et reforment une famille avec d’autres enfants. Ils tentent de gagner leur vie en vendant de petits objets ou en effectuant des travaux manuels. Lorsqu’ils n’ont pas d’autre choix, les enfants, qu’ils entretiennent ou non des liens avec leur famille, assureront leur survie en commettant de menus larcins ou en se tournant vers la prostitution. Les enfants de la rue se prostituent parce qu’ils ont besoin d’argent, qu’ils cherchent l’attention qu’ils ne reçoivent pas ailleurs, ou parce que leur famille ou leurs relations familiales les y forcent. Ces enfants sont extrêmement vulnérables aux maladies sexuellement transmissibles, y compris au VIH/sida. Ls enfants prostitués sont principalement des filles, mais il y a aussi des garçons. Près de 90 % des enfants de la rue consomment des substances psychothropes, notamment des médicaments, de l’alcool, des cigarettes, de l’héroïne, du cannabis et des produits industriels facilement accessibles, comme de la colle à chaussures et du diluant pour peintures. Les puissantes émanations de ces inhalants peu coûteux et faciles d’accès affectent la partie du cerveau qui supprime la sensation de faim, de froid et de solitude. Les narcotiques à base de solvants leur permettent d’échapper à la réalité. Toutefois, ces brefs moments d’euphorie ont des répercussions psychologiques et physiques sérieuses pour les enfants : hallucinations, œdème pulmonaire (accumulation liquidienne et enflure des poumons), insuffisance rénale, dommages irréversibles au cerveau et, dans certains cas, mort subite.
Comment pouvons-nous les aider ?
Les jeunes d’aujourd’hui forment la plus importante génération à atteindre l’âge adulte. D’ici 2025, six citadins sur dix auront moins de dix-huit ans. Ignorer les droits des enfants de la rue met en danger le développement humain partout dans le monde.
Les enfants de la rue méritent le respect. Ils sont des membres à part entière de la société. Certains enfants de la rue gèrent des entreprises florissantes qui leur permettent de survivre et de soutenir leur famille et d’autres enfants. Nous devons entendre leurs voix, écouter leurs histoires et en tirer des leçons. Il faut reconnaître que ces enfants et ces jeunes sont remplis d’imagination, de désirs et d’espoirs et qu’ils doivent prendre part aux décisions qui influeront sur leur vie.
Il importe pour eux de recevoir du counselling et de l’information, d’avoir accès aux connaissances et à des compétences, et de pouvoir compter sur une communauté qui les protégera des dangers et les aidera à quitter le monde de la rue et à reprendre le contrôle de leur avenir. Il faut également leur fournir un meilleur accès aux services de santé et de sécurité — soins médicaux, aide juridique et nourriture — ainsi que de la formation pour qu’ils découvrent des moyens plus sûrs et plus profitables de gagner de l’argent.
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Ces enfants ne sont pas seulement des victimes : ce sont des survivants. Très souvent, ils font preuve d’une résistance extraordinaire en situation d’adversité ou lorsqu’ils doivent surmonter des difficultés. Ils ont développé des mécanismes d’adaptation pour prendre soin d’eux-mêmes, de leur famille et de leurs amis. Ces enfants participent activement à la vie familiale, professionnelle et communautaire.
Toutefois, si leurs droits ne sont pas davantage favorisés et protégés et qu’on ne leur offre pas plus de possibilités, nombre de ces enfants risquent d’être marginalisés tout au long de leur vie, de l’enfance à l’âge adulte.
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